Ce schéma, un peu différent de ceux que l’on trouve généralement, montre clairement que le chômage ou l’emploi sont profondémment liés à l’usage que l’on fait de la valeur ajoutée. Lorsqu’elle est orientée vers l’entreprise (investissement, salaire, baisse des prix, voire même impôts) elle permet de créer de la croissance et de l’emploi.
A contrario, les dividendes ne sont pas créateurs d’emplois, ou de croissance. Or en France, depuis quelques années, les dividendes croissent (il suffit de regarder la répartition du profit des grands groupes) mais ils ne permettent pas à l’économie de croître (épargne ou consommation en dehors du territoire national). L’exemple de Michelin, qui augmente les dividendes distribués et annoncent des restructurations et des fermetures d’usines, en est le triste exemple.
Shukuru