Bernard Brunhes distingue cinq types de flexibilité du travail :
– la flexibilité externe quantitative qui permet de faire fluctuer les effectifs de l’entreprise en fonction des besoins en ayant recours aux licenciements et aux contrats de travail de courte durée.
– la flexibilité externe qualitative (ou externalisation) qui « consiste à déplacer sur une autre entreprise le lien contractuel avec le travailleur » en ayant recours par exemple aux travailleurs intérimaires ou à l’externalisation d’un certain nombre d’activités annexes à la production (gardiennage, restauration, nettoyage…).
– la flexibilité salariale qui permet de faire varier à travers la rémunération des salariés, le poids de la masse salariale de l’entreprise. Elle « est conçue comme un moyen de répercuter sur les salaires les évolutions du chiffre d’affaires et des coûts de revient de l’entreprise en fonction des mouvements conjoncturels ».
– la flexibilité interne quantitative qui consiste à faire varier la quantité d’heures travaillées pour un effectif donné. Elle peut être réalisée par des modulations saisonnières à partir d’un contrat portant sur une durée annuelle, des temps partiels, des travaux intermittents, des heures supplémentaires…
– La flexibilité interne qualitative (ou flexibilité fonctionnelle) qui « consiste, à quantité de travail donnée, à employer les travailleurs à des tâches variables en fonction des besoins de la chaîne de production ou des fluctuations de la production.