Après avoir fait tout ce qui était possible, le gouvernement n’a pas empêcher une des agences de notation de dégrader la note de la France, aujourd’hui.
Que faut-il en conclure ?
– que le pouvoir des agences de notation est disproportionné. Elles décident d’une note selon des critères qui ne sont, naturellement pas objectifs (la situation économique de la France ne s’est pas détériorée à ce point depuis quelques semaines !)
– que le pouvoir des marchés est incommensurable. Le gouvernement français a tout essayé pour maintenir cette note en vain. Aucune intervention politique n’a d’incidence sur ces marchés, qui classent les pays en catégories (risqué, pas risqué)
– que la démocratie ne pèse rien par rapport aux marchés. Les mesures prises pour “faire plaisir’ au marché, ont consisté à développer l’austérité en augmentant les impôts indirects par exemple, donc au détriment des français. Mais c’était pour notre bien (lequel ?)
– que l’agence de notation va provoquer par cette dégradation de la note de la France, une augmentation des taux d’intérêt. Ce qui va nuire aux ménages (renchérissement du crédit) et entretenir le marasme économique.
Bref, tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes : l’austérité pour les ménages, la servitude pour les gouvernements et le pouvoir absolu pour les marchés et leurs représentants que sont les agences de notation.
Shukuru