Après l’indécence des articles sur Apple suite à la disparition de S Jobs, après les fleurs devant les magasins et les pleurs devant la photo du maître : le retour au capitalisme.
Un article du New York Times repris par le monde du 27 janvier 2012 explique que l’entreprise fait travailler des chinois dans des conditions de travail dégradantes :
Il s’agit des sous traitants et bien entendu les dirigeants nient les faits constatés
Quelques extraits de l’article :
… indifférence pour la santé des travailleur y est décrite comme inquiétante, tandis que l’article énumère les heures supplémentaires, les dortoirs, les employés qui ne sont pas encore en âge de travailler, les jambes qui enflent jusqu’à ce qu’elles puissent à peine marcher.
… au même moment Apple surfe sur la bonne nouvelle de ses résultats financiers et ces accusations, publies le même jour,lui font l’effet d’une douche froide. Apple ne s’est jamais soucié d’autre chose que d’augmenter la qualité de ses produits et de réduire ses coûts de production, estime Li Mingqi, ancien cadre de l’usine …
Mais, comme rien n’arrête le capitalisme … la valeur boursière de l’entreprise explose, permettant aux actionnaires qui vendent leurs titres d’empocher de substantielles plus values :
Dans la journée, Apple a une nouvelle fois dépassé ExxonMobil à la première place des capitalisations boursières mondiales pour revenir, à la clôture, à 416,4 milliards de dollars (contre 418 pour Exxon), avec une action à 446 dollars.
Pour qu’une entreprise fasse des profits, il faut minimiser les coûts de production. La délocalisation et la sous traitance sont des instruments de cette régulation des coûts. Apple n’échappe pas à la règle.
Néanmoins, prétendre que S Jobs a apporté du bonheur aux gens est irréel dans ce monde de concurrence. Les bobos rêvent devant leurs tablettes et leurs gros téléphones, sans penser que pour les fabriquer des ouvriers sont exploités.
Qui a dit que Marx était mort ?
Shukuru