“Nos organisations considèrent que les annonces liées au Pacte de responsabilité, et en particulier les 50 milliards d’euros d’économies programmées, répondent à une logique inacceptable d’austérité et attaquent inévitablement le financement des services publics, de la protection sociale et de la solidarité nationale”, affirme la communiqué.
Pour les quatre syndicats, “supprimer la cotisation des entreprises à la branche famille conduit de fait à diminuer” le droit à la protection sociale. Ils “s’opposent au transfert du financement de la branche famille des entreprises vers la fiscalité des ménages, y compris par la fiscalité locale”
En contre-proposition, ils estiment que “la relance de l’emploi passe par un plan socialement utile” et s’accompagne :
“D’investissements industriels, de sécurisation de l’emploi pour les salariés, de création d’emplois de qualité, de relance du pouvoir d’achat et de développement des services publics.”
Leur appel à la mobilisation intervient une semaine avant la première rencontre entre syndicats et patronat sur le Pacte de responsabilité dont le principe repose sur un allègement des charges des entreprises en échange d’embauches ou d’investissement.
La tribune 22 février 2014
Le pacte de responsabilité proposé par le gouvernement doit permettre la création d’emplois. En échange d’une baisse massive de charge sur les entreprises, ces dernières devraient créer des emplois (1 millions pour 30 milliards d’allègement de charge).
Le principal problème réside dans la “non coopération des entreprises”. Le patron du MEDEF réclame davantage d’exonération de charges et aucune obligation de créer des emplois.
Bonne initiative de la part du MEDEF : faites nous des cadeaux et nous verrons si nous pouvons créer des emplois. Finalement, c’est la collectivité (les français) qui vont payer les allègements de charge (moins de redistribution) pour que les entreprises puissent gagner davantage d’argent.
Il est plutôt risible d’entendre le patronat français dire qu’il est mal aimé et se comporter égoïstement en refusant de s’engager à créer des emplois.
Outre le coût exorbitant de ces créations (30 000 € par emploi) ce plan aurait pu permettre de relancer la demande en diminuant le chômage et en augmentant le pouvoir d’achat des français.
Le MEDEF qui critique tant les professeurs de sciences économiques devrait inciter les patrons à venir dans nos classes, suivre nos cours pour comprendre davantage le fonctionnement de l’économie.
Shukuru