L’économiste Eric Heyer analyse pourquoi la France se retrouve avec une croissance nulle au premier trimestre 2014.
C’est le problème. 4 milliards supplémentaires de réduction du déficit ont été annoncés pour d’ici le mois de juin. Depuis fin 2012, c’est une stratégie issue du rapport Gallois qui prédomine. C’est-à-dire basée sur le fait que le seul problème vient de l’offre, donc qu’il faut baisser les cotisations des entreprises et que ce financement doit se faire par tous les moyens sauf une augmentation du déficit. Malheureusement, comme le gouvernement ne peut plus financer, c’est aux ménages de mettre la main à la poche. Aujourd’hui finalement, il n’y a aucun changement: il faut réduire le déficit à tout prix et l’effort pèse toujours essentiellement sur les ménages.
La seule différence pour le gouvernement Valls, sera le contexte économique international plus porteur et favorable. La croissance repart en Europe, et celle de la France pourra s’appuyer dessus.
href=”http://www.liberation.fr/auteur/14638-ivanhoe-govoroff”>Ivanhoé GOVOROFF